vendredi 30 août 2013

Inauguration du Blue Club

Inauguration du Blue Club, près de la rue Muller (XVIIIè), pas complètement fini (le sous-sol encore en travaux). Petit club cosy et branché, lancé par Splendens Factory (Adrien Moisson, le Rosy…).
Hamburgers bleus à l'entrée, musique très moyenne à l'intérieur…

mardi 27 août 2013

Sur la petite ceinture

De Corentin Cariou (XIXè) à Porte de Saint-Mandé (XIIè), deux heures de marche sur le ballast et les traverses des voies de chemin de fer de la petite ceinture. Un no man's land qui donne un autre point de vue sur la capitale !


lundi 26 août 2013

Rock en Seine (1)


Sous un grand soleil et 28°c, les concerts commencent calmement : Belle & Sebastian et leur pop millimétrée, Tame Impala avec une pop plus psychédélique…


J'attendais beaucoup d'Alt-J, mais je suis un peu déçu (je n'ai toujours pas ouvert leur album), je m'attendais à des chansons plus originales que ces pop-songs tranquilles et chorales, quelqu'un glisse "ils sont sous Xanax ou quoi ?". Fatigué, je dors sur un transat Deezer pendant que des spectateurs tentent de tenir sur un surf sur le stand d'un sponsor et que Franz Ferdinand reprend le disco "I Feel Love" (non, je ne rêvais pas). Côté rap, Kendrick Lamar me convainc à moitié, avec sa musique gorgée de soul. La soirée s'achève avec Paul Kalkbrenner, rencontré quelques instants plus tôt. Il a vécu 6 mois à Aix lors de l'année Cézanne, s'est marié l'an passé et part en vacances le lendemain avec sa femme, il ne pourra donc pas assister au live de son frère le lendemain. Un concert commun de Paul et Fritz ? Le fan du Bayern répond "pourquoi pas, mais juste une fois".
Son live fédère beaucoup de gens, qui ont compris la formule : un break, une montée, un rythme techno. Les titres s'enchaînent et se ressemblent un peu, on termine bien évidemment par le thème de "Berlin Calling", film allemand qui a popularisé le DJ, qui n'en est plus un aujourd'hui, se consacrant à sa musique et à ses lives.

dimanche 25 août 2013

Rock en Seine (2)


Côté electro, je suis servi : Vitalic, qui ne m'a toujours pas convaincu, ce mélange cross over ne m'attire pas, mais le public accroche, Kid Noize (affublé d'un masque de singe) pour un set dubstep mâtiné de reggae (rejoint par le chanteur de Skip the Use), Jackson et sa drôle de machine…
Laura Mvula, vu en show case il y a quelques mois, confirme mon excellente impression, une très belle voix dans un écrin de cordes.

Patrice, toujours aussi pathétique de bons sentiments et de paroles niaises, cela en est vraiment drôle. La Femme, bête de scène, même si ce n'est pas mon genre.

Le concert de Nine Inch Nails me déçoit terriblement, je m'attendais à du rock industriel, des expériences sonores et bruitistes… Au lieu de cela, j'ai l'impression d'assister à un concert de Depeche Mode (sans leurs refrains fédérateurs) avec un grand spectacle de lumières. D'ailleurs, la plupart des compte-rendus parleront de ce show lumière impressionnant et pas du tout de musique.

Après, Phoenix fait son boulot : un bon concert, de bons musiciens, Tomas Mars qui chante depuis la foule, les tubes et les chansons moins connues…
Au même moment, j'en, profite pour aller voir Fritz Kalkbrenner, je ne suis pas complètement convaincu par sa prestation au micro sur sa techno sans relief.

La bonne surprise de cette édition : le Vasco sur le stand Ile-de-France, mélange tonitruant de rock et electro.

mercredi 21 août 2013

Jeune et Jolie





Isabelle fait croise à son entourage qu'elle est sérieuse, prude et vierge, alors qu'elle se prostitue. De son activité secrète, elle semble tirer une certaine supériorité, voire une fierté sur les filles de son âge.
Une supériorité qu'elle entend appliquer aux hommes de son âge (un flirt maladroit qu'elle rejette brutalement car elle n'est pas amoureuse),  à son beau-père ou face au psy (c'est combien ? 70 € seulement ? je peux payer avec l'argent des passes ?). Sa beauté intimide autant les garçons de son âge que ses clients du troisième âge.
Mais le personnage ne livre aucune explication sur ce qui l'a poussé à se prostituer : l'argent ? dominer ou être dominé ? transgresser les interdits ? provoquer sa famille si libre-pensante ? Elle explique juste y avoir pris goût. L'absence de raisons la rend intrigante et touchante.
Elle et son frère ont découvert la sexualité par les films X sur le Net (elle en regarde sur son ordi portable). La relation de complicité et de découverte de l'amour et du sexe par les deux ados est intéressante. Jolie scène avec Charlotte Rampling, veuve d'un des clients de Léa, qui souhaitait voir la jeune prostituée.
Vers la fin du film, elle semble replonger, lorsqu'elle rallume son mobile "pro", celui-ciretentit de plein de messages d'hommes qui l'attendent…
Un film froid, cruel mais pudique sur les métamorphoses et les questionnements de l'adolescence