jeudi 31 octobre 2013

Gravity

Le film s'ouvre (vu en 3D sur écran géant) sur la planète Terre en fond avec l anavette américaine qui arrive vers nous et George Clooney qui fait le clown dans son fauteuil à propulsion. La navette est un joli dessin pas très réaliste avant de se rapprocher de la caméra. En revanche, l'apesanteur est très bien rendue de façon bluffante. Les longs plan-séquences, sans réel cadre, s'enchaînent avec grâce.

Alfonso Cuaron montre un univers envahi et menacé par les déchets qui deviennent mortels. L'homme est pris au piège de sa propre technologie. 

En revanche, l'intrigue et la psychologie de l'astronaute (Sandra Bullock) sont très ténus. 
Et puis il y a tous ces ingrédients rebattus de la grosse production hollywoodienne : la novice qui surpassera les plus expérimentés, la phrase humoristique qui va servir d'axiome philosophique à l'héroïne
, un moment d'universalité (une communication radio avec un indigène, des aboiements, les pleurs d'un bébé), etc.

Les questions existentielles sont seulement affleurées : le pourquoi de l'existence, le deuil de la fille de l'héroïne. On est à des années-lumière de 2001 : l'Odyssée de l'espace, de Stanley Kubrick, ou de Solaris, d'Andrei Tarkovski.
L'image de fin montre l'astronaute comme la première terrienne, qui renaît à la vie sur une plage au milieu d'un paysage sauvage.

mercredi 30 octobre 2013

Rasputina


dimanche 27 octobre 2013

Projet à Monfort l'Amaury

Des capteurs d'énergie positive devraient être installés près de Monfort l'Amaury (78). En attendant, je ramasse des trompettes de la mort qui ressemblent un peu à ces capteurs. Délicieuses avec un risotto !


Carte blanche à Spoek Mathambo

La Gaîté Lyrique invite de multiples musiciens sud-africains. Ce 26 octobre : Spoek Mathambo a carte blanche.Dégustation de vin sud-africain avant le concert : Drostoy Hof Cape Red et Amaya Pinotage.

Spoek Mathambo, musicien, producteur hip-hop, danseur, membre des groupes Playdoe et Sweat’X, jusqu’à même inspirer sa compatriote Lauren Beukes pour son roman Zoo city. Il ébouriffe la critique avec un premier album solo, Mshini Wam. Il met dans sa poche à grands coups de micros et de boucles rythmiques les nostalgiques de new wave avec sa reprise façon kwaito de She’s Lost Control de Joy Division avec un clip réalisé par par le photographe Pieter Hugo. Sombre et magnétique, sa musique se nourrit du combat et des espoirs de la Zulu Nation, de la hargne de Public Enemy, de l’euphorie rave et des infrabasses maousses. En puisant à la fois dans le patrimoine sonore de Soweto, dans l’urbanité mondialisée du rap et dans le post-punk glacial, Mathambo s’impose comme une valeur sûre du hip-hop qui ne tient pas en place. Sa récente signature sur le prestigieux label américain de Nirvana Sub Pop le prouve. (Texte de présentation : http://www.gaite-lyrique.net/evenement/glam-rap-party-carte-blanche-a-spoek-mathambo-spoek-mathambo)


samedi 26 octobre 2013

Châtaignes et chocolat

Ce blog va prendre quelques airs de blog culinaire, le temps d'un week-end d'automne. Après avoir ramassé 4 kg de châtaignes, il faut les inciser, les faire bouillir pour pouvoir les éplucher (super long), avant de les faire cuire puis de les mixer.
Après se pose la question de leur utilisation : confiture, gâteau turinois (châtaignes et chocolat), soupe avec de la courge…
 Ah, et puisque c'est l'automne, quelques macarons au chocolat…

mercredi 16 octobre 2013

Tour 13

Il faudra se lever de plus en plus tôt pour visiter ce bâtiment de 9 étages et 36 appartements qui ont été investis par une centaine d’artistes de rue du monde entier, issus de 20 nationalités. Arrivés à 9h30, nous pénétrons dans le bâtiment deux heures plus tard. Chaque appart a été détourné par des artistes de rue, qui pour le coup s'en sont pris aux intérieurs.
On croirait se promener dans des tableaux, des décors de film ou une BD.

Au rez-de-chaussée, Cintorino a détourné des dizaines de bombes de peinture, peintes en vert kaki, suspendues au plafond, comme des missiles visant une carte de la Syrie au sol. Sur le mur, est peint « From Syria with love ».
Le galeriste Mehdi Ben Cheikh expliquait sur RFI : « C’est vraiment le premier mouvement artistique totalement international. C’est comme si on avait l’impressionnisme un peu partout dans le monde."

Tour 13, petit tour à l'intérieur…

Les noms des artistes figurent après leur(s) œuvre(s).