lundi 30 septembre 2013

Marseille 2013


Marsatac (1)

À l'occasion du 15è Marsatac et de Marseille-Provence 2013, je débarque à Marseille le 25 septembre. RDV le soir à l'église Saint-Cannat, devant laquelle squatte une foule de jeunes branchés. La messe est electro, avec Aufgang, puis Carl Craig (qui manque de se casser la figure), pour un set techno puissant et groovy qui emporte tout le monde (point d'orgue (ah-ah) : Headless Ghost "Basik Fire").
Aufgang a un côté early house et techno avec ces rythmiques greffées sur un piano comme du temps de Marshall Jefferson ou Derrick May, tout en puissance hypnotique. Ils reprennent un classique de Jeff Mills, comme pour rendre hommage à tous ces pionniers.

Marsatac (2)

Rendez-vous au Silo, salle gérée en DSP par Vega et la Fnac. L'architecte nous fait visiter cet énorme bâtiment inauguré il y a un an. Cocktail en compagnie de nombreux directeurs de festivals, apparition de Marie-Arlette Carlotti, Ministre déléguée auprès de la ministre des Affaires sociales et de la Santé, chargée des Personnes handicapées. Assez drôle cette rencontre de deux mondes.
Nous enchaînons sur les concerts. Je rate Husbands. Tricky se produit dans la pénombre, son acolyte chanteuse est plus présente que lui. Les lumières se rallument et les techniciens commencent à enlever le matériel sur scène alors que le groupe aurait bien joué les prolongations.
Suit le régional de l'étape, Nevchehirlian, premier concert coproduit par le festival. Du rock français, un chanté-parlé posé, des textes percutants.

Marsatac (3)

Vendredi soir, la nuit s'annonce plutôt hip-hop.
Modeselektor est toujours aussi efficace en live, très éclectique à l'image de son excellent album "Monkeytown". Burning House est la réunion de Blackalicious et Generel Alektriks, on reconnaît aisément la patte de ce dernier avec ses claviers vintage diablement funky, appuyés par des scratches et une basse. Cape Town Effects est aussi une rencontre, entre les lyonnais de Jarring Effects et des MCs sud-africains, ces derniers sont un peu nombreux sur scène, ce qui donne un peu l'impression d'un zapping permanent entre rappeurs, sur des rythmes ni vraiment dub ni vraiment electro.
St Lo est super efficace sur scène (surtout sa chanteuse androgyne), tout comme The Procussions, dans un pur esprit hip-hop.


Voici le programme complet :

SET & MATCH
20h45 - 21h30
THE PHARCYDE
22h00 - 23h00
AKUA NARU
21h30 - 22h20
SYSTEMA SOLAR
21h50 - 22h50
MODESELEKTOR LIVE (Monkeytown / Berlin)
23h30 - 00h40
THE STEPKIDS
22h30 - 23h20
SHANGAAN ELECTRO
23h10 - 00h00
BURNING HOUSE
23h45 - 00h45
CAPE TOWN EFFECTS
00h15 - 01h15
ST. LÔ
01h00 - 01h50
MAGNETIC MAN
01h10 - 02h10
STIG OF THE DUMP
01h30 - 02h30
THE PROCUSSIONS
02h15 - 03h00
VITALIC VTLZR
02h30 - 03h30
SYMBIZ SOUND
02h50 - 03h50

Marsatac (4)

Samedi soir, Marsatac est plus electro que la veille
Sexy Sushi a piqué à Justice une énorme croix catholique et joue avec des lumières tricolores sur "J'aime mon pays", référence sans doute à l'université du FN qui s'est tenue ici il y a deux semaines. "Salut PSG" lance Rebekka, avant de chanter  "Place des grands hommes”.
 Bonobo connaît un beau succès, la salle des Sucres est blindée et suintante. Leur musique très jazzy et ciselée n'est pourtant pas très dancefloor. Superpoze et Breton ont bien progressé depuis un an, le DJ norvégien Cashmere Cat se la joue r'n'b. La musique de Squarepusher reste froide et cérébrale et Kavinsky abuse des effets sur une musique rétro-futuriste comme en faisait Justice il y a cinq ans…

Dimanche, la fatigue se fait ressentir, direction le Théâtre de la Criée, sur le Vieux Port, où les trois créations Mixatac initiées grâce à Marseille 2013, sont présentées.
Rodolphe Burger apparaît au centre de la scène entouré de musiciens marseillais (Nevchehirlien, Julien Perraudeau…) et libanais (Youmna Saba, Faddi Tabal…), un peu comme sa musique semble au centre de cette création, presque au service du rock abrasif du musicien alsacien. Les rappeurs sont là en appui en chorus plus qu'en lead, les percus comme les guitares sonnent très occidentales, le oud ne se fait pas vraiment entendre…

La création avec des musiciens de Bamako est bien différente, bel équilibre entre rythmes elctro, clavier et instruments et chants mandingues. Le cocktail prend rapidement et toute la salle est debout avant qu'une partie du public ne vienne envahir la scène pour y danser.

Après ce concert, je dois partir prendre le dernier train pour Paris à 21h30. Le temps de rencontrer la directrice des lieux, Macha Makeïeff, marseillaise revenue pour diriger depuis 2012 le théâtre.

Le programme du samedi : 
ANTICLIMAX
DISSONANT NATION
JC SATÁN
ANDROMAKERS
GRAMME
NASSER
STUBBORN HEART
BONOBO
SEXY SUSHI
SUPERPOZE
BRETON
CASHMERE CAT
SQUAREPUSHER
ZOMBIE ZOMBIE
KAVINSKY (OUTRUN LIVE)
LINDSTRØM
DISCODEINE
BUSY P - ED BANGER MEGAMIX
ONIRIS (Astropolis Rec. Bedrock Rec.)
BORIS BREJCHA
LA DAME NOIR FEAT PHRED & RELATIF YANN

mardi 24 septembre 2013

Pierre Rabhi invité par Télérama

Télérama, avec la MGEN et France Inter, conviait ses lecteurs à assister à une quarantaine d'interviews de personnalités de la culture par ses journalistes au Théâtre du Rond-Point. Le public est cerné !

Pierre Rabhi est interrogé de façon un peu décousue et superficielle+ Il explique qu'il aimerait que l'écologie soit enseignée à l’école, car elle est un des fondements de la vie. Cela participerait du changement de paradigme qu’il prône, le « paradigme de la modération » alors que la « misère de l'avoir au Sud et la misère de l'être au Nord subsistent. »
« On se condamne à n’être jamais satisfait si on en veut toujours plus. » C’est ainsi qu’il définit son concept de « sobriété heureuse ». Les Colibris de Paris sont dans la salle.

mercredi 11 septembre 2013

Chic @ Jazz à la Villette

Après avoir fait la tournée des festivals, Nile Rodgers passait à  Jazz à la Villette, "featuring" Chic. Evidemment, il n'y a aucun membre de la grande époque, comme Bernard Edwards (décédé en 1996) ou les chanteuses Norma Jean et Luci Martin. Alors est-ce bien Chic sur scène ?
Le célèbre guitariste propose un show millimétré, un grand medley non-stop sans prise de risque, sans beaucoup d'âme non plus…
Les tubes s'enchaînent : Everybody dance, Dance Dance Dance, I Want your love, I'm coming out, Upside Down, Greatest dancer, We are Family, Soup for One, Like a Virgin, Thinking of you, Lost in music, Notorious, Inxs, Spacer, Chic, Let's dance, le Freak, et Good Times avec quelques personnes du public sur scène (plus métissées qu'à Saint-Émilion).


dimanche 8 septembre 2013

Soirée Real Tone @ Showcase

Excellente soirée plus techno que house au final. Avec un Franck Roger inspiré, des Martinez Brothers bumpin (mais qui ne redescendent jamais) avec "Mirror Dance" de Afefe Iku en floorfiler, et Paranoid London techno acid façon Turbo Records. Huge ! Seul Point G live n'a pas décollé, toujours la même rythmique, on fait du surplace…