vendredi 23 janvier 2009

UN GARÇON IMPOSSIBLE

Cette pièce du norvégien Petter S. Rosenlund est mise en scène par JM Ribes au Théâtre du Rond-Point. Un enfant de 8 ans (il en paraît 34 avec son mètre 80) arrive avec sa mère à l'hôpital car il n'entend pas certaines personnes, comme son grand-père, décédé selon sa mère. On comprendra que le gamin a été abusé par ce grand-père après bien des péripéties un peu lourdingues autour de la liaison du médecin avec une infirmière (I. Carré). Ou comment traiter d'un propos lourd avec des dialogues légers. On ne voit pas trop où l'auteur veut en venir, il n'y a pas d'enjeu particulier et le jeu trépidant des acteurs est un peu horripilant.

vendredi 16 janvier 2009

VALÉRIE LEMERCIER AU PALACE

300 m de queue jusqu'au café Brebant. Gros succès pour l'humoriste, quia inauguré le nouveau Palace le 5 novembre et y joue à guichets fermés jusqu'à la mi février.
Le premier sketch, une D.A. de maison de disques au poste avec Moustaki en Egypte, ne provoque qu'un sourire (le boys band drogué et qui carbure à la bière à aller chercher à l'Eurostar). L'épicurien provençal qui vante sa maison d'architecte et le libertinage est bien vu, mais c'est surtout en bourgeoise un peu hautaine (contre la "porcherie 5 étoiles" de ses Quitterie et Enguérant) qu'elle excelle. Notamment en voisine emmerdeuse, qui éventre les poubelles pour traquer les piles usagées ou surveiller le menu de ses voisins (5 fruits et légumes par jour). Elle parle 8 langues mais ne semble pas comprendre celle des autres habitants. Enfin, on rit jaune avec ce père belge qui évoque la mémoire (des positions sexuelles) de la mère de son fils…

dimanche 4 janvier 2009

"LA VEILLÉE DES ABYSSES"

Après "la Symphonie du Hanneton" et avant "Au-revoir Parapluie", James Thiérrée avait créé ce spectacle, interprété avec 4 autres danseurs-acrobates (l'un d'eux, blessé, n'était pas présent). Des monstres d'échelles et de parapluies affrontent la tempête et une mer de drap. Puis les trois personnages affrontent les objets ou leur propre corps, comme celui de James Thiérrée, qui glisse sur tout objet ou chaise, qui ne peut marcher debout... Sur un canapé, les trois personnages sont avalés puis recrachés. Sur une énorme grille de château, un homme et une femme se cherchent à la verticale…
Un spectacle magique, (ré)créatif et superbe, avec une certaine mélancolie dans cette confrontation aux corps qui ne répondent plus.
Dans la salle, Depardieu, Huppert et de Caunes.