dimanche 14 juillet 2013

The Peacock Society - vendredi

Cette première édition est organisée par We Love Art et Savoir Faire, qui amènent chacun leurs artistes amis.
La dernière fois que j'étais venu ici, c'était pour le Salon marjolaine, le festival a lieu au même endroit, en intérieur et en extérieur.
Après avoir traversé plein de stands de nourriture (burger bio à 11€, dal à 4€...), on atteint la scène extérieure, plutôt house. Adana Twins, ils sont deux, conquiert le public avec "La Fique", ce remix efficace de Zhane.
The Magician est un peu magicien car il mixe sans casque, de la nu house (on a droit à Disclosure) parfois limite dance dans ses vocaux, mais pumpin. 
Les changements de plateaux sont super longs alors qu'il ne s'agit pas du concert d'un orchestre symphonique. 
DJ Koze joue une techno dure façon Berghain, loin de la minimale mélancolique de son label Kompakt. Son set s'adoucit avec notamment un titre de Ian Pooley.

The Peacock Society - samedi



C'était bien la peine d'arriver tôt (20h30) : rien n'a commencé. La Warehouse ouvre avec une heure de retard après un concert rock très moyen (et hors sujet) sur la scène extérieure. Sans doute pour faire consommer les gens au Peacock Market ou à un camion de burgers. 

Le set de Bambounou commence house pour virer plus techno acid et auditivement douloureux. Sa techno fait un peu du surplace à mon goût, sans trop évoluer. 
À jouer tous deux house ils auraient un peu marché sur les platebandes de l'autre. 
J'ai du mal à imaginer comment Rone ne va pas faire fuir le public, mais celui-ci adopte très souvent le son 4/4 four to the floor. C'est un peu notre Boards of Canada français. Le son est très mauvais dans la salle, mieux vaut écouter le concert retransmis à l'extérieur.

Kaytranada joue nu house avec Disclosure, un remix de Stardust ou encore de la Soul puis bass music, voire r'n'b, du coup plus lent, ce qui leste un peu la foule. Très bon DJ mais il mixe un peu rapidement, deux minutes par titres avec beaucoup de breaks. 

TEED n'a pas coiffé ses plumes, comme lorsque je l'ai vu l'an passé à Sonar. Son set ressemble un peu à un DJ qui chanterait sur ses disques. Mais c'est original et percutant.

La fille du 14 juillet

Réjouissant film d'Antonin Peretjatko, qui se permet tous les délires avec comme seule limite son imagination. Le tout servi par c-d'excellents acteurs tous différents mais tous décalés et paumés. Un film d'une drôlerie sans pareille.


samedi 6 juillet 2013

Gonzales

Loupé aux Folies-Bergères puis aux Nuits Botanique, c'est à Pleyel que je vois Gonzales. En première partie, une chanteuse-harpiste, Serafina Steer, au registre très beau mais un peu limité.
Gonzales fait presque du Zygel, il nous explique que le "4 to the floor" a remplacé le rythme ternaire de la valse, mais voudrait bien rapper sur un rythme à trois temps. Il se moque de ses "esclaves musicaux", le quatuor Kayser & friends (10 musiciens sur scène) et démontre la richesse et les limites du piano : basse-batterie main gauche et mélodie main droite, on peut assister à 2 heures de concert de piano, pas de flûte traversière… mais le piano a moins de modulations que les cordes.
Gonzales fait le show.
Je le retrouve en coulisses après le concert, en compagnie des Housse de Racket.

lundi 1 juillet 2013

Solidays 2013

Un peu de pluie vendredi. Bons concerts de Poni Hoax et Breakbot, ce dernier est désormais accompagné de deux musiciens. C2C efficace et très visuel, 2 Many DJs techno façon Boys Noize, Bumcello toujours inclassable.
Une heure de queue à 2h pour prendre les bus qui arrivent au compte-goutte et sont remplis les uns après les autres (ce qui prend plus de temps). Porte Maillot, il faut trouver une Autolib. Du coup, je n'ai pas le courage de vivre à nouveau ces affres des transports le samedi.
Dimanche, Maceo Parker tranquille avec des titres longs très jazzy, Alice Russell sans étincelles, Asaf Avidan pour sa voix…et David Guetta pour sa formule drum-roll, break, beats et refrains cheesy.
C'est dans la Green Room d'Heineken que la programmation est la plus pointue, avec The Hacker, Remain ou Bambounou.