samedi 14 juillet 2007



Téhéran 1978 : Marjane, choyée par ses parents et sa grand-mère, se rêve en prophète sauvant le monde. Elle suit avec intérêt les évènements qui vont provoquer la révolution et la chute du Chah.
Avec l'instauration de la République islamique, Marjane doit porter le voile et est témoin de la répression et des conséquences de la guerre contre l'Irak. Face à sa liberté de penser, ses parents préfèrent l'envoyer en Autriche pour la protéger.
Le film de Marjane Satrapi et Vincent Paronnaud me semble presque plus réussi que la BD: graphiquement, il est plus abouti et très (mouvements, scènes de rêve ou de dépression…), du point de vue scénario, il est dense et rythmé et parvient à mêler humour et gravité. Seule la fin laisse à désirer("ma grand-mère mourut quelques mois plus tard. La liberté a un prix." puis à nouveau l'histoire de son soutien-gorge parfumé).

mardi 10 juillet 2007

SNOOP DOGG EN CONCERT

Après un demi-concert dans une salle de sport (à Bercy avec P-Diddy), le fameux rappeur californien était de retour le 9 juillet à Paris pour un concert plus intimiste au Bataclan (le tourneur a eu du mal à vendre toutes les places, de 56 à 78€). Annoncé pour 20h, le concert commencera à 22H, le DJ de Snoop ayant pris les platines à 21h30, peu après mon arrivée (enfin les platines avec son Mac et Serato Scratch).
Snoop apparaît enfin avec son maillot de foot Unicef n°14 de Thierry Henry, il a autour du cou la plus grosse chaîne en or que j'ai jamais vue, trois centimètres de diamêtre. Mais c'est un peu lourd, il la pose après la troisième chanson.
Côté musique, il est accompagné d'un batteur, guitariste, bassiste, clavier et de trois rappeurs. Pas mal de titres de son dernier album ("Vato", "Candy"…), mais aussi "Drop it like it's hot", "The Next Episode" ou "What's my name?", le rappeur harangue la foule : "What's my mother fuckin' name? Put your hands in the mother fuckin' air!". Après 1h15 de concert (moins que la durée de son dernier disque) Snoop Dogg s'éclipse après un concert honnête et très funky.

lundi 9 juillet 2007

PIALAT, BONNAIRE

Dans le cadre de Paris Cinéma, rétrospective Sandrine Bonnaire, avec notamment le film qui l'a révélée au cinéma "A nos amours" (1983), les aventures d'une ado qui n'arrive pas à aimer, et qui provoque l'hystérie dans sa famille après le départ du père (Pialat).

"Sous le soleil de Satan" (1987) a reçu la Palme d'or du Festival de Cannes. Sandrine Bonnaire y incarne Mouchette, une jeune fille très proche de celle qu'elle jouait dans "A nos amours".
FRANCESCO ROSI

Né en 1922, le maître du cinéma italien n'a rien perdu de sa verve ni de son caractère. À l'issue de la projection de "Main basse sur la ville" (1963), il discutait avec le public du cinéma Méliès de Montreuil (à droite, avec M.Ciment de "Positif"). Ses interventions démontraient la pertinence du propos de ses films, pour celui-ci, la corruption des politiques, qui confisquent le pouvoir aux citoyens qui le leur ont délégué, mais aussi le pathos qui prend le dessus des faits en politique.

dimanche 8 juillet 2007


NOKIA TRENDS LAB

Pour la seconde année en France (après l'Opéra Garnier en 2007), la firme Nokia organisait une soirée de concerts et DJs. Cette fois, au Carrousel du Louvre, avec le plateau suivant :

20.30 Clap Your Hands Say Yeah (Live)
22.15 The Rapture (Live)
23.30 TTC (live) 60'
00.40 ParaOne (DJ set)
01.30 Justice (Dj set)
03.00 Boys Noize (DJ set)

En photo ci-dessus, The Rapture, pour un concert très remuant (ça pogottait), avec "Get Myself Into It" et bien sûr "House of Jealous Lover". Puis TTC a encore un peu plus chauffé la salle, en rappant sur "All that she wants", "I like to Move it" ou "Only You" (ci-dessous).


Les hôtes et hôtesses Nokia étaient vêtus comme les employés d'une centrale nucléaire. Pour rester dans l'ambiance, le symbole de l'hélice nucléaire tournait derrière la scène installée dans ce qui ressamblait… à un abri atomique !

vendredi 6 juillet 2007



TIGA ET BLACK DEVIL DISCO À LA SCALA

Par manque de communication ou à cause de la concurrence du live de Digitalism, le club de la rue de Rivoli n'était pas plein malgré la venue du DJ Montréalais Tiga. Après un live plan-plan toutou-youtou de Black Devil Disco Club de 2 à 3 heures, Tiga peut enfin mettre le feu au dancefloor, en posant comme première galette "Zwei Photonen". La suite est electro-pop mais parfois moins vrombissante et remuante que ce que l'on connaît.
En discutant avec Tiga, celui-ci me confie qu'il enregistrera son prochain album en novembre 2007, peut-être avec James Murphy de LCD Soundsystem. Pourvu que ce prochain album soit aussi excellent que le premier.

jeudi 5 juillet 2007

LES CHANSONS D'AMOUR
Christophe Honoré fait dans la comédie musicale avec son dernier film. Mais la comédie vire rapidement au drame, lorsque Louis Garrel perd sa petite amie, Ludivine Sagnier. Un film rythmé et sensible, attachant malgré Ludivine Sagnier et des références à la pelle au cinéma de la Nouvelle Vague. Les thèmes de l'amour et de l'absence donne de la profondeur à ce long-métrage qui n'aurait pu être qu'un hommage clin d'oeil aux bobos parisiens.

mercredi 4 juillet 2007


WU TANG CLAN AU ZÉNITH

1h15 de concert, pas un rappel, pas une minute de plus… le tout pour 40 € la place. Soit 2,5 fois plus cher que le concert des Beastie Boys de la même durée il y a 3 ans (ils avaient eu l'honnêteté de l'annoncer et de réduire le prix des places à 16€). Mais ils sont deux fois plus nombreux sur scène… J'arrête là les comptes, et laisse le Wu Tang s'en charger.
Des absents de marque se font remarquer: Old Dirty Bastard, membre du collectif aujourd'hui décédé. Une photo d'ODB est brandie durant tout le concert et le Wu Tang reprend "Shimmy Shimmy Ya" ou "Got Your Money", mais cela n'a pas trop d'intérêt sans ODB ou Kelis, tout comme reprendre "One Love" sans Junior Reid. Le public est appelé à scander "Wu Tang Clan" sur la moitié des morceaux, tout en faisant le W avec les mains.
Après De la Soul, encore des rappeurs américains qui font une tournée pour remplir leur tiroir-caisse…

mardi 3 juillet 2007

DELIRIOUS

Film inintéressant du début à la fin. Signé Tom DiCillo avec Steve Buscemi.
Une histoire bâteau : Les est un paparazzo new-yorkais, qui rêve d'obtenir la photo exclusive qui le rendra riche. Lors d'une planque à la poursuite de la jeune pop star Kharma, il rencontre Toby, un jeune SDF, qui devient son assistant. A la suite d'un improbable concours de circonstances, Toby entame une liaison avec Kharma. Des acteurs très moyens, un réalisateur qui semble échappé d'un tournage publicitaire, aucune intrigue. On s'ennuie autant que devant un film chinois, l'exotisme et l'étrangeté en moins…

lundi 2 juillet 2007


SOUS LA PLAGE

Le festival d'electro dans les jardins reprend du service comme chaque été. Samedi 30 juin, Frédéric Galliano était en concert avec son Kuduro Sound System. Le kuduro est un style ragga electro très populaire en Angola. Sur scène, la fusion entre electro et rythme tribal, entre ordinateur et danseurs était particulièrement remuante.