MATISSE, CÉZANNE, PICASSO… L'AVENTURE DES STEIN

Exposition au Grand Palais consacrée aux Stein, famille américaine de collectionneurs, arrivés en France au début du XXè siècle.
Léo, rejoint par sa sœur Gertrude puis par son frère Michael et son épouse Sarah, est à l’origine de leurs premières acquisitions qui ressortent d’un goût pour une modernité classique dans la lignée de Manet et de la grande peinture italienne : Manguin, Vallotton, Maurice Denis, les Picasso de la période bleue et rose. Il s'intéresse au thème classique du nu allongé, puis au fauvisme.

Beaucoup de grands noms de peintres, mais peu de grandes peintures, selon moi : une exposition sous le prisme des acquisitions d'un collectionneur n'est pas toujours pertinente. Ici d'autant plus que l'on apprend que les Stein, qui n'étaient pas milliardaires, ont souvent dû renoncer à des acquisitions, voire à des peintres au succès grandissant (comme Picasso).
En outre, on perçoit chez les Stein la volonté de devenir artiste aux côtés des artistes, et par défaut de se faire portraiturer (notamment Gertrude Stein, qui donne de nombreuses conférences sur l'art).

KID KOALA FAIT SON SHOW

Le DJ montréalais est de passage à la Gaîté Lyrique pour un spectacle un peu particulier. Nous sommes tous allongés sur des coussins, un gros casque sans fil vissé sur la tête. Kid Koala accompagne la première partie (un chanteur-guitariste dont j'ai oublié le nom) à ses pieds, avec sa platine sous le coude.
Problème : les interférences des téléphones mobiles, lesquels ne peuvent du coup pas enregistrer le son d'un concert au casque (sponsorisé par Senheiser). En guise d'intro, il nous explique le concept de sa BD, vendue avec un album. Il y a quatre écrans géants, bien (ou parce) qu'il n'y a pas grand chose à voir. Les caméras montrent ses instruments et ses gestes (même quand il remonte son caleçon). Le concert débute tout le monde debout à ouvrir et fermer les mains de plus en plus vite, au rythme de notre ami déguisé en koala… Ses nouveaux titres sont parfois un peu simplistes, comme l'un basé sur un seul sample ou presque de piano…
Kid Koala organise de petites épreuves pour le public, comme ce combat de pouces dans un micro-ring portable, filmé par une mini caméra. Cinq spectateurs s'essayent ensuite à un concerto de clochettes au rythme d'une étoile rebondissant sur l'écran géant.
Une expérience étonnante et un peu interactive, qui change des concerts et DJ sets.