GORILLAZ



Après un DJ visiblement toujours pas remis de la mort de Bambi, les Little Dragon puis De la Soul ("Ring Ring Ring", "Saturday"…), le concert des Gorillaz commence à 21h30 au Zénith-Paris (premier concert du groupe en France à ma connaissance). Il s'ouvre par le titre d'ouverture de leur dernier opus, "Welcome to the world of Plastic Beach", avec Snoop Dogg en corsaire, qui apparaît sur l'écran géant. Sur cet écran, défilent des vidéos pour chaque chanson, conçues par le graphiste Jamie Hewlett, le créateur des fameux personnages de ce groupe virtuel.
Sur scène, rien de virtuel, avec des choristes, des percussionnistes, sept cordes, les huit cuivres du Hypnotic Brass Ensemble de Chicago et de nombreux invités : De La Soul, Neneh Cherry, Mick Jones et Paul Simonon du groupe The Clash, Bashy & Kano, le chanteur de soul Booby Womack, une formation de musique syrienne. La casquette de marin est de rigueur.
Durant deux heures, les musiciens et Damon Albarn se donnent à fond, lui en chef d'orchestre-pianiste-chanteur. "Dare" est un peu lancé sans transition, on a droit à quasimment tous les titres du groupe, même Punk, 19/2000, Tomorrow Comes Today extraits de leur premier album.

UFFIE DIESEL PARTY

Les Jeans Diesel sponsorisent la musique et organisaient le 21 octobre une soirée à la Cigale. Outlines en première partie, toujours aussi bien (mais moins bien que sur disque), puis Uffie, accompagnée d'un DJ. Bof. Musique moyenne, chanteuse (en play back ?) qui n'a pas trop de présence. La soirée s'achève avec Erol Alkan qui ressasse un remix de "Upside Down".