dimanche 16 mars 2008

"SOYEZ SYMPAS REMBOBINEZ"

Un homme dont le cerveau devient magnétique efface involontairement toutes les cassettes du vidéoclub dans lequel l'un de ses amis travaille. Afin de satisfaire la demande de la plus fidèle cliente du vidéoclub, une femme démente, les deux hommes décident de réaliser les remakes des films effacés parmi lesquels "SOS Fantômes", "Le Roi Lion" et "Robocop".

Le dernier Gondry est complètement raté. L'histoire est cousue de fil blanc, avec ce vidéo club tenu par un vieux black sympa (Danny Glover ) menacé de destruction par un promoteur immobilier. On ne croit pas deux secondes à l'empathie des clients pour ces versions "suédées" (sweded), pas plus qu'à Jack Black, soit disant magnétisé suite à une électrocution (d'où l'effacement de toutes les vidéos). Il est aussi mauvais que les autres acteurs à faire dans le bon sentiment ou l'humour, qui sonnent faux. Le scénario n'est pas digne de Gondry mais d'une grosse production US pour ados (pas de poésie, d'onirisme ou de délires visuels).
Soyez sympas, n'allez pas voir ce film.
EXPOSITION VLAMINCK

Il aurait fait la connaissance de Derain dans un train de banlieue lors d'un déraillement et aurait alors décidé de devenir peintre. Il a exposé cinq toiles au Salon d'automne d'octobre 1905 dans la salle 7, la "cage aux fauves", avec Derain et Matisse.

samedi 15 mars 2008

LAVILLIERS AU ZÉNITH

Cuivres, deux batteurs, guitare et basse, Bernard est bien entouré. Mais l'orchestration me semble un peu trop rutilante, un peu trop présente et parfaite, façon Grand Orchestre du Splendid. Mais Lavilliers prend sa guitare et reste seul en scène pour plusieurs chansons, comme "On the road again" ou "Betty". Peu avare de son temps et de son énergie, Lavilliers saute comme un cabri dans son éternel pantalon de cuir noir et revient pour trois bis. Il cite une jolie phrase : "C'est fou comme on leur donne de l'énergie" dit le public brésilien. Et de terminer en prévenant : "Vous faîtes pas avoir". Deux heures et demi de musique métissée (reggae, bossa…) et parfois engagée. Un public de quinquagénaires conquis, à défaut d'être acquis à la cause.
"JUNO"

Une "irrésistible comédie indépendante" comme dit Télérama, ou encore un "feel good movie" comme disent les Américains, dans la lignée de "Miss Sunshine".
Le film de Jason Reitman est basé sur le scénario de Diablo Cody, ex-strip teaseuse et bloggeuse, dont l'histoire tient du conte de de fées. L'histoire justement : Juno, une lycéenne américaine de 16 ans tombe enceinte accidentellement. Elle décide alors de trouver le couple de parents adoptifs idéal qui pourra s'occuper de son bébé. Elle trouve dans les petites annonces du journal local Mark et Vanessa Loring, qui rêvent d'adopter leur premier enfant. Elle se lie d'amitié (musicale) avec Mark, qui lui apprend qu'ils vont se séparer...
Irrésistible sans doute pas, sympathique et original oui. La jeune actrice incarne à merveille son personnage décalé et très mature, un brin cynique et aux réparties cinglantes.
"PARIS"
Un Paris cliché, touristique, pourquoi pas. Mais le film socio-choral ne prend pas, on zappe d'un personnage à l'autre, plus caricaturaux les uns que les autres. On n'arrive à s'attacher ou à s'identifier à aucun malgré les drames et les passions qui les frappent.