samedi 15 mars 2008

LAVILLIERS AU ZÉNITH

Cuivres, deux batteurs, guitare et basse, Bernard est bien entouré. Mais l'orchestration me semble un peu trop rutilante, un peu trop présente et parfaite, façon Grand Orchestre du Splendid. Mais Lavilliers prend sa guitare et reste seul en scène pour plusieurs chansons, comme "On the road again" ou "Betty". Peu avare de son temps et de son énergie, Lavilliers saute comme un cabri dans son éternel pantalon de cuir noir et revient pour trois bis. Il cite une jolie phrase : "C'est fou comme on leur donne de l'énergie" dit le public brésilien. Et de terminer en prévenant : "Vous faîtes pas avoir". Deux heures et demi de musique métissée (reggae, bossa…) et parfois engagée. Un public de quinquagénaires conquis, à défaut d'être acquis à la cause.