"LES MARCHANDS"
La pièce de Joël Pommerat fait partie d'une trilogie avec "Au Monde" et "D'une seule main", donnée au Théâtre "2" Gennevilliers. Drôle de pièce, dans laquelle les comédiens n'ont pas de texte (ou presque) puisque tout est raconté en voix off par une femme, présente sur scène. Le début est saisissant par cette distance : la narratrice parle d'elle à la troisième personne, alors qu'elle est sur scène avec son amie, au chômage. Une amie qui croit à la vraie vie après la mort, les vivants ne seraient que des morts-vivants qui rêvent leur destinée. La narratrice travaille dans une gigantesque usine, Norcilor, à la chaîne (très stylisée). Son amie est à court d'argent, présente son soi-disant grand fils caché, convoque ses parents morts, qui apparaissent chez elle ou sur le comptoir d'un bar.
Après l'explosion de l'usine, elle pense qu'en jetant son gamin de 9 ans du 21ème étage, elle réussira à empêcher la fermeture de l'usine. Rescapé une première fois, le gamin y passera finalement…
Tout un monde étrange, où le surnaturel émerge d'une atmosphère digne des films de Roy Andersson (Chansons du deuxième étage). Le propos est en revanche plus difficile à saisir : l'identité ? le travail ? l'aliénation ?
La pièce de Joël Pommerat fait partie d'une trilogie avec "Au Monde" et "D'une seule main", donnée au Théâtre "2" Gennevilliers. Drôle de pièce, dans laquelle les comédiens n'ont pas de texte (ou presque) puisque tout est raconté en voix off par une femme, présente sur scène. Le début est saisissant par cette distance : la narratrice parle d'elle à la troisième personne, alors qu'elle est sur scène avec son amie, au chômage. Une amie qui croit à la vraie vie après la mort, les vivants ne seraient que des morts-vivants qui rêvent leur destinée. La narratrice travaille dans une gigantesque usine, Norcilor, à la chaîne (très stylisée). Son amie est à court d'argent, présente son soi-disant grand fils caché, convoque ses parents morts, qui apparaissent chez elle ou sur le comptoir d'un bar.
Après l'explosion de l'usine, elle pense qu'en jetant son gamin de 9 ans du 21ème étage, elle réussira à empêcher la fermeture de l'usine. Rescapé une première fois, le gamin y passera finalement…
Tout un monde étrange, où le surnaturel émerge d'une atmosphère digne des films de Roy Andersson (Chansons du deuxième étage). Le propos est en revanche plus difficile à saisir : l'identité ? le travail ? l'aliénation ?
0 Comments:
Enregistrer un commentaire
<< Home