jeudi 18 décembre 2008

SOULWAXMAS @ LA LOCO

Le Social Club se délocalisait le temps d'une soirée à la Loco, un peu plus grande avec ses trois salles. En vedette, les Soulwax/2 Many DJs, en formation rock puis en DJs donc. Après un très bon set de Tiga (photo), entre techno minimale funky et electro qui bastonne, Soulwax transforme la grande salle en sauna où le public se bouscule.
À l'étage, le jeune Surkin mixe avec Ableton Live, les Crookers
Dans la grande loge, en coulisses, les 2 Many DJs discutent avec Tiga et Pedro Winter, tandis qu'arrive le duo Justice. La pièce est rapidement encombrée, enfumée et bruyante.
En coulisses

lundi 15 décembre 2008

"LE JAZZ FAIT SON CIRQUE"

Des clowns et des musiciens se rencontrent pour ce spectacle donné à l'Européen, où la musique côtoie l'humour et acrobaties.
Le clarinettiste veut jouer solo Take Five à tout prix, le batteur voit ses éléments apparaître puis disparaître un à un… Le tout donne une forme renouvelée du cirque et du jazz, une fraîcheur de bon aloi.
"MOUSTIC EN GROS"

Le Rond-Point fait dans le one-man show… et pas très drôle en plus. Jules-Edouard Moustic profite de sa notoriété télévisuelle pour nous conter les affres du vieillissement. Quelques gags sont drôles, mais ils sont rares, comme celui de la mouche sur la fenêtre, sur laquelle Moustic déverse une bombe avant de comprendre qu'elle est dehors de l'autre côté de la fenêtre. Sinon, c'est de la conversation de banquet, sans plus, et pourtant, le public en redemande…
"HUNGER"

Le cinéaste nous donne peu d'explications ou de justifications, permettant au spectateur de se poser des questions, de se forger par lui-même une opinion, pendant les silences nombreux du film. Quel dessein peut pousser ces hommes à refuser l'uniforme de prisonnier, de se laver ou de se nourrir ? Une conviction politique tenace ? Un défi personnel ? Un enjeu de solidarité collective ?
Le réalisateur Steve McQueen filme de façon assez esthétique l'horreur : le sang, les excréments maculant les murs, l'urine coulant sous les portes des cellules… Des acteurs magistraux, un rythme lent mais implacable, un film âpre et très beau.

lundi 1 décembre 2008

"TWO LOVERS"

New York. Leonard (Joaquin Phoenix) hésite entre Sandra, la femme que ses parents lui ont choisi ou écouter ses sentiments pour sa nouvelle voisine, Michelle (G. Paltrow), belle et volage, dont il est tombé éperdument amoureux. Mais Michelle a fait de lui son "nouveau meilleur ami", et ne le verra pas autrement. Michelle vit une idylle avec un avocat marié et père. Elle n'est pas amoureuse de Leonard et il n'aime pas Sandra, mais il choisira cette dernière par défaut.
Histoire classique, magnifiée par un réalisateur, James Gray, toujours aussi subtil, et des acteurs impressionnants.

CAMILLE AU ZÉNITH

La fantasque chanteuse revenait à Paris après cinq concerts complets à la Cigale en mai dernier. Elle a montré l'étendue de ses capacités vocales allant jusqu'à interpréter du chant diphonique. Entourée de 8 chanteurs, choristes et beatboxers, le concert était éminemment vocal, seulement accompagné de piano et des percussions du sol. Près de deux heures de show, mais avec un public pas aussi enflammé et enthousiaste qu'à la Cigale…