vendredi 29 août 2008

ROCK EN SEINE

Première vraie journée du festival francilien. Avec notamment Tricky, dont la musique est toujours aussi tendue, mais parfois plus rock que trip-hop. The Do, bonne présence, cela aurait mieux en fin de soirée qu'à 17h30. Kaiser Chiefs, grosse artillerie, mais pas du tout mon truc. Enfin, Wax Tailor, toujours aussi bien, peut-être plus hip-hop que les fois où je les avais vus (avec de nouvelles vidéos).

lundi 25 août 2008

BRAQUAGE A L'ANGLAISE

Un film de gangsters britannique, populaire et bien ficelé. Une bande de petits malfrats sympathiques se voit confier un tuyau pour réussir le casse du siècle dans une banque londonienne. Mais ils ne savent pas que ce sont les services secrets qui est derrière ce casse, pour récupérer dans le coffre des photos compromettantes de Michael X (la princesse Margaret nue) afin de l'expulser. Mais suite au casse, d'autres photos compromettantes d'hommes politiques et les noms de policiers ripoux sortent. Tout le monde s'en mêle… et tout devient compliqué.
Jason Statham (le Transporteur) est excellent en cockney bon père de famille, tiraillé entre sa femme et sa maîtresse mélancolique, la jolie Saffron Burrows. Un scénario mené tambour battant, un peu violent sur la fin.
RATM À ROCK EN SEINE

Ce n'est plus vraiment un festival ce 20 août, mais plutôt un grand concert en plein air, puisqu'il n'y a qu'une scène avec 4 concerts qui se succèdent. Avant RATM, Mix Master Mike ne se foule pas trop dans sa sélection bastard pop, en enchaînant les tubes rocks et ragga (et même Bob Sinclar, aïe !).
21h35 : Rage Against The Machine déboule, encagoulés comme des condamnés à mort, avec photo du Che sur une enceinte. Très bon (nouveau) guitariste, mais le jeu de chacun est exactement le même sur chaque morceau. La batterie, la basse ou la guitare sont prévisibles, et le groupe semble un peu fatigué… On termine par "Killing in the name of", il est 23 heures, pas de rappel, on va se coucher…

mercredi 20 août 2008

"GOMORRA"

Adapté du roman à succès du journaliste Roberto Saviano, "Gomorra" montre la médiocrité et la pauvreté qui entourent la mafia napolitaine, la Camorra. L'organisation vit de son racket et de ses prêts parmi les modestes habitants d'une très moche cité HLM, mais aussi du trafic de déchets toxiques avec la complicité (volontaire ?) d'élus locaux.
Il y a surtout la fascination de Marco et Ciro, fascinés par Scarface, qui sont prêts à en découdre avec le chef d'un gang. Le film est l'antithèse du Parrain, où la fascination pour la maffia était liée à des valeurs telles que le devoir ou la loyauté. Ici, tout est sordide, tout le monde semble être tiré vers le bas…