mercredi 23 février 2011

"TRUE GRIT"

1870, juste après la guerre de Sécession, sur l'ultime frontière de l'Ouest américain. Seul au monde, Mattie Ross, 14 ans, réclame justice pour la mort de son père, abattu de sang-froid pour deux pièces d'or par le lâche Tom Chaney. L'assassin s'est réfugié en territoire indien. Pour le retrouver et le faire pendre, Mattie engage Rooster Cogburn, un U.S. Marshal alcoolique. Mais Chaney est déjà recherché par LaBoeuf, un Texas Ranger qui veut le capturer contre une belle récompense. Ayant la même cible, les voilà rivaux dans la traque. Tenace et obstiné, chacun des trois protagonistes possède sa propre motivation et n'obéit qu'à son code d'honneur. Ce trio improbable chevauche désormais vers ce qui fait l'étoffe des légendes : la brutalité et la ruse, le courage et les désillusions, la persévérance et l'amour...

jeudi 3 février 2011

L'HOMME QUI EN SAVAIT TROP (1934)

Il s'agit de la (rare et première) version de 1934. Hitchcock tourne en noir et blanc, l'action commence dans la station de ski de Saint-Moritz en Suisse. Le couple n'est pas américain mais britannique, et ils n'ont pas un petit garçon mais une petite fille. Madame est tireuse d'élite et non chanteuse ("Que sera sera"). Elle lie connaissance avec un Français, qui l'invite à danser. Le mari s'amuse à nouer le fil d'un tricot à sa jaquette, ce qui provoque une amusante pagaille sur la piste… jusqu'à ce que le Français soit tué.
Dans la version de 1954, on a droit à de longues séquences dans Marrakech (le restaurant, le souk, etc.) avant l'assassinat du Français, qui glisse son secret à James Stewart, et non à sa compagne. Commence le dilemme : après l'enlèvement de leur enfant, le couple doit-il transmettre les informations sur le projet d'assassinat d'un diplomate ?
Le mari se retrouve chez un dentiste qu'il anesthésie, avant de suivre ses deux complices dans une secte (un taxidermiste dans la version 1954, car il confond Ambrose Chapel avec un homme).
Dans la version de 1934, le film s'achève sur une fusillade digne de "Scarface", tandis que James Stewart déjoue l'attention du geôlier de son fils pour le faire tomber dans l'escalier. Le coup de feu est tiré au même moment pendant le concert à Albert Hall.

Avant la projection, le Britannique McGilligan vient faire la promo de sa biographie, la seule la vraie d'après lui. Il est beaucoup question de ses méthodes de travail : pas d'équipe, mais au détour d'une phrase, il évoque le paiement d'une documentaliste. Laquelle a retrouvé l'entreprise de câbles où travaillait le jeune Alfred, elle trouve dans les archives ses premières histoires.