AU CINÉMA

Comme il pleuvait dimanche, je ne suis pas allé au concert de Philippe Katerine. Pas grave, je l'ai déjà vu deux fois en six mois, et je le reverrai samedi aux Erockéennes de Belfort.
Donc, je suis allé me réfugier dans les salles obscures puisque c'était la Fête du Cinéma. J'ai vu les films suivants.
"C.R.A.Z.Y."
"Changement d'adresse" d'Emmanuel Mouret
"Quatre Étoiles", avec José Garcia et Isabelle Carré.
"Volver", le dernier film d'Almodovar.

UNE NUIT À L'OPÉRA

C'était un peu LA soirée événement de cette fin de saison : la marque Nokia organisait samedi 24 juin une grande opération à l'Opéra de Paris. Beaucoup d'invités étaient conviés, ainsi que quelques personnes, qui avaient payé leur billet 40 €.
J'étais invité, et pénétrais donc par une entrée réservée (photo ci-dessus). Un badge, un bracelet, et je rentre par le grand escalier, flanqué de deux écrans géants qui vantent la marque de téléphonie mobile (photo).

UNE NUIT À L'OPÉRA

Dans la grande salle, les derniers réglages sont effectués avant le concert de Franz Ferdinand. Le groupe joue de 20h30 à 21h30, avant de partir pour Evreux, où il est attendu ce même soir pour jouer au festival le Rock dans tous ses états.

UNE NUIT À L'OPÉRA


Ci-dessus, l'auteur de ce blog, son pote Hédi et Tiga.
Et la soirée se termine, il faut trouver un taxi (mission impossible) ou bien un bus de nuit.

NE PLUS TRAVAILLER

La Ligue des droits de l'homme, section Sorbonne, organisait un petit festival de cinéma intitulé "Cinéastes et militants". Vendredi 23 juin, était projeté le film de Pierre Carles, Christophe Coello et Stéphane Goxe, "Attention Danger Travail". Un documentaire sur l'aliénation que peut représenter le travail, et qui peut pousser certains salariés à refuser de travailler. Un choix défendu et expliqué par de nombreux témoignages.

Travailler, ce n'est pas toujours s'épanouir, s'émanciper, être utile ou même exister. Certains préfèrent soit ne pas travailler, soit ne pas participer à une activité de production ou de vente, ou travaillent bénévolement. Un des intervenants du débat suivant la projection était dans ce cas, n'ayant travaillé comme professeur dans un lycée qu'une année.
La question que tout le monde pose: de quoi vivent ces déserteurs du travail ? Du RMI ou d'allocations pour la plupart, du système D ou d'un système alternatif pour quelques uns. Il faut assumer de pouvoir vivre avec 450€ par mois, ne pas avoir de voitue ou ne pas partir en vacances en Thaïlande…

Participait également au débat le sociologue Loïc Wacquant (photo). Ce dernier défend l'idée d'un revenu universel garanti, qui permettrait à tout un chacun de choisir de travailler ou non pour d'autres raisons que la seule subsistance. Cette idée est défendue par de nombreux économistes ou philosophes. Mais curieusement, aucun État n'a complètement tenté l'expérience. La France en fait l'expérience avec le RMI, dont le I d'insertion n'est pas vraiment mis en pratique. L'idée est en tout cas séduisante, mais ni la gauche ni la droite française ne sauraient relever ce défi un peu risqué viv-à-vis de l'opinion ou des entreprises, pour lesquelles le travail est rare, donc sacré.
Quelques éléments de réflexion sur :
hussonet.free.fr/centrali.pdf

MA FÊTE DE LA MUSIQUE

Tout a commencé au Café K, à côté de la Gare de l'Est où jouaient des groupes de jazz manouche. Café blindé et serveurs débordés, mais ambiance sympa malgré le brouhaha. On était mieux à l'intérieur que sous la pluie. Puis direction Oberkampf, à la Maison de la culture yiddish, pour des chants traditionnels a capella. Les airs sont très beaux, la chorale un peu amateur. Un détour par Bastille, lorsque nous parvenons à sortir de la station de métro bondée, nous allons écouter Sergent Garcia. Sympa sans plus, gros son hispano commercial. Puis je termine la soirée place Denfert Rochereau, où la scène FAIR/Ricard Live Music accueille Hocus Pocus pour clore les concerts. Ce groupe de rap nantais a su accaparer le public jusqu'à la fin grâce à un son très funky. Mais il faudrait éviter de faire chanter "Hé ho-ho-ho, Ho-ho-ho-ho" au public, on se croirait à un bal du samedi soir.

Le festival Paris Cinéma a lieu du 27 juin au 11 juillet (4€ la place). Et voici mon programme :

Mercredi 28 juin 2006
14h : Le Beau Serge, Claude Chabrol, Saint-André-des-Arts (6e), présenté par Jean-Claude Brialy

Jeudi 29 juin 2006
14h30 : Les Femmes... ou les enfants d'abord, Manuel Poirier, L'Arlequin (6e), présenté par Marilyne Canto et Manuel Poirier

Lundi 3 juillet 2006
20h : À nos amours, Maurice Pialat, Le Champo (5e)

Mardi 4 juillet 2006
15h30 : Tertium Non Datur, Lucian Pintilie, L'Arlequin (6e)
16h : La Party (The Party) (à partir de 8 ans), Blake Edwards, Le Studio des Ursulines (5e)

Mercredi 5 juillet 2006
20h : Les Bonnes femmes, Claude Chabrol, Le Georges-Méliès (Seine-Saint-Denis 93), présenté par Claude Chabrol
20h : Level Five, Chris Marker, L'Entrepôt (14e)
20h : Nouvelle Chance, Anne Fontaine, L'Arlequin (6e), présenté par l'quipe du film

Jeudi 6 juillet 2006
16h30 : Kika, Pedro Almodóvar, Le Latina (4e)
18h30 : Jours tranquilles à Clichy, Claude Chabrol, Le Georges-Méliès (Seine-Saint-Denis 93)
19h : Le Cri de la lavande dans le champ de sauterelles (Peggio di Così si Muore), Marcello Cesena, Le Latina (4e)

Vendredi 7 juillet 2006
18h : Paris CinéRando "Parcours sonore Pigalle", Le Divan du monde (18e)
20h30 : Lifeboat, Alfred Hitchcock, Le Quartier latin (5e), présenté par Claude Chabrol
22h : Retour de Flamme : un ciné-concert pas comme les autres, Butte Montmartre (18e), présenté et accompagné au piano par Serge Bromberg

Mardi 11 juillet 2006
16h30 : Prix de la presse : projection du film primé, L'Arlequin (6e)

21 juin, c'est l'été, et c'est aussi la 25è Fête de la Musique.
Ce soir, j'irai bien faire un tour à l'Hôtel de Sully (Paris, IVè). Au programme : 18h : Kekele (rumba congolaise), 19h30 : Mamani Keita by Nicolas Repac, 21h : Mayra Andrade (Cap Vert), 22h30 : David Walters, 0h : Groundation (c'est du reggae californien, ce sont eux sur la photo).
Un détour par le Passage Henel (XIIè) pour écouter la fanfare Tsi Slav, puis par le Batofar (Mad Professor et Tikiman) et place Denfert-Rochereau pour revoir Hocus Pocus et leur hip-hop jazzy. Il sera difficile de tout voir et tout entendre…

"DON GIOVANNI"

Don Giovanni, l'opéra de Mozart, se donne jusqu'au 23 juin au Théâtre des Champs-Élysées. Cette version a été créée il y a 10 ans et sera jouée à la fin du mois à Londres.
La mise en scène d'André Engel ("Le Roi Lear" avec Piccoli l'an passé) est d'un réel parti pris, sans atteindre celle de Peter Haneke quand même ! Nous sommes dans l'Italie des années 50-60, en bord de mer. Ambiance "I Vitellonni" de Fellini, avec son Don Juan qui se la joue face aux filles en maillot de bain qui dansent le twist. Donna Anna n'est plus contrainte par Don Giovanni, mais consentante, et ce dernier ressuscite tel un super héros avant le tomber du rideau. Pourquoi pas. L'orchestre Concerto Köln, limité à 24 cordes, est mené avec puissance et rondeur par le chef Evelino Pido. Côté voix, les artistes sont à la hauteur, notamment Zerlina interprétée par Anna Bonitatibus dont le timbre et l'aisance ont ravi l'auditoire. Petit bémol pour la soprano Alexandrina Pendatchanska, qui interprète une Donna Elvira un peu coincée vocalement.

Un peu de clubbing pour vendredi prochain (le 23), du côté de la Tour Montparnasse. J'ai des invitations, au choix, pour la soirée Get Color au REDLIGHT, avec les DJs Jeff, Tito et Jean Cédric, ou en face, au MIX, la soirée Prohibition avec Sébastien Léger, Paco et Brice...
À noter quand même, un live de [T]ékël jeudi 22 juin au REX CLUB, en plus c'est gratuit…

Dimanche 25 juin, Katerine donnera un concert GRATUIT au Parc de la Villette, à Paris. Cela aura lieu plus précisément à 19h30 au Kiosque à Musique. Katerine ne sera pas accompagné de ses Katerinettes, mais de la Secte Machine (???). Au programme de ce festival intitulé Villette Sonique, à ne pas manquer: Arpanet, Matmos, Mugison ou Faust. infos sur http://www.villettesonique.com/

Du 27 au 30 juin, Priyadarsini Govind donnera une création au Théâtre de la Ville de Paris. Cette danseuse et chorégraphe indienne est une spécialiste en bhârata natyam, une tradition classique indienne. Elle donnera un solo, conçu avec la danseuse Élisabeth Petit. Les différents tableaux de sa chorégraphie sont reliés par un même fil rouge dramatique : une mère pleure son enfant mort à la guerre et se souvient de leurs relations.

Concert nippon samedi à la Cité de la Musique à Paris. Au programme de ce 17 juin, trois groupe/artistes: Acid Mothers Temple, Rei Harakami et DJ Konishi Yasuharu.
Acid Mothers Temple nous replonge 40 ans en arrière (photo), cheveux longs et trips barrés pour un rock psychédélique qui déchire les tympans et envoie le spectateur dans les étoiles. Les titres durent 20 minutes minimum, hypnotiques. Peu de babas cool dans la salle mais plusieurs japonaises avec leur boy-friend français.
Un DJ prend la relève et calme tout le monde, d'ailleurs la grande majorité du public s'assied pour tripper tranquillement sur une electro toute en rondeurs, en rythmes saccadés et funky, sur lesquels les sons carillonnent et se font écho. C'est Rei Harakami qui s'active derrière ses machines. Un peu toujours la même construction musicale tout de même…




Déboule ensuite un drôle de zouave, sorte de Fatboy Slim du pays du soleil levant pour le côté amuseur public, bonne humeur… et côté bourrin quand même. Imaginez le French cancan remixé hard tek, les Jackon 5 revisités façon jungle jump up ou encore les valses de Strauss avec un rythme techno ultra speed. C'est drôle, tout autant que l'huluberlu qu'est Konishi Yasuharu (en photo ci-dessus). Mais il faut tenir le rythme…

RAYMOND DEVOS (1922-2006)

"Je crois à l'immortalité et pourtant, je crains bien de mourir avant de la connaître."
«Je n'aime pas être chez moi. A tel point que lorsque je vais chez quelqu'un et qu'il me dit : "Vous êtes ici chez vous" je rentre chez moi.»

Poète et humoriste, musicien, jongleur et magicien des mots… le plus grand des comiques s'est éteint. Il restera intemporel. Je regrette de ne l'avoir jamais vu sur scène.

Les secondes Rencontres de la Nuit ont lieu jusqu'au samedi 17 juin dans le quartier des Batignolles à Paris. Un rendez-vous essentiellement consacré aux mots, à la littérature, au théâtre. (http://rencontresdelanuit.free.fr/) En voici le programme :

Vendredi 16 juin
20h30 : OUVERTURE AU BALCON
LE THEATRE ET SON DOUBLE – (extraits) de Antonin Artaud.
Lecture Publique – Marie Christine Aury – Balcon Mairie 17 ème

21h : SCENES AU BALCON
Parcours insolite de la place Richard Barret à la rue des Batignolles (textes de Leslie Kaplan et Noëlle Renaude)

22h : CHAINE DES MOTS
Une soixantaine de lecteurs invite le public à écouter un texte contemporain

23h : MARATHON DES MOTS
Mairie du XVII ème:

23h : "APPRENTISSAGE DE LA MEMOIRE"
Par la Cie Intérieur Nuit

23h 20 : "MERZ-CORP"
Performance poétique par la Cie des Limbes

23h45 : "PREMIERE MEMOIRE"
Cie La Nuit comme en plein Jour – Acteurs du Monde.

00h : RELAIS DE LECTEURS
Lectures de correspondance par les élèves de la Cie la Nuit comme en plein Jour, les commerçants, les artistes, les habitants de l’arrondissement. Sous l’égide de la Fondation de la Poste.

Samedi 17 juin
14h à 21h : SCENES ISSUES DU REPERTOIRE CONTEMPORAIN Mairie du 17 ème – Elèves de la Cie La Nuit comme en plein Jour.

21h : Clôture du festival

Le chorégraphe Jean-Claude Gallotta reprenait "Docteur Labus" au Théâtre de la Ville. Une re-création, puisque Gallotta avait monté "Docteur Labus" à Grenoble en 1988. Le thème : le couple. Quatre couples, qui se touchent, qui s'éloignent, qui s'étreignent, qui se giflent… Si la musique d'Henry Torgue et Serge Houppin a parfois un peu vieilli, la chorégraphie reste universelle de par son thème, donnant une image finalement assez pessimiste du couple et de son rapport au corps.

Hier soir, mardi, répétition générale de "La Flute Enchantée" de Mozart dans les jardins du Sénat à Paris. Un opéra mis en scène par Caroline Huppert (soeur de l'actrice) et dirigé par Philippe Hui. Une mise en scène et des costumes assez contemporains (Papageno ressemble à un touriste avec son appareil photo, les sbires de Sarastro à des maffieux en costumes noirs).
L'inconvénient de ce concept d'opéra en plein air : tout est amplifié par des micros. Puristes, abstenez-vous.

Paris ? Londres ? New York ? Non, le Twice à Bucarest, en Roumanie.

Comment créer un Podcast ?

Pour créer un Podcast, il vous faut :
- un blog de préférence.
- un logiciel pour enregistrer votre voix et un micro
- un lien Rss2, c'est assez simple ne vous inquiétez pas
- éventuellement un "player" pour que vos visiteurs puissent écouter directement sur votre blog vos billets.

C'est simple, il n'y a plus qu'à avoir des idées ! ;-)

Un petit essai de publication d'image, pour voir si ça marche…

Au programme de cette semaine : mardi 13 juin, la Flûte Enchantée de Mozart, dans les jardins du Sénat à Paris, mercredi 14, un spectacle de danse de Gallotta aux Abbesses, jeudi 15, une conférence de Ni Putes, Ni Soumises à la Fnac Saint-Lazare. Samedi 17 juin, sans doute un petit tour à la Cinémathèque Française pour voir "Divorce à l'Italienne". Voilà pour le moment.

Voilà. Ce blog au nom impossible à prononcer et impossible à retenir est lancé. Grande journée d'inauguration avec champagne et petits fours à volonté.