mardi 22 mars 2016

Room

Jack, 5 ans, vit seul avec sa mère, Ma. Elle lui apprend à jouer, à rire et à comprendre le monde qui l’entoure. Un monde qui commence et s’arrête aux murs de leur chambre, où ils sont retenus prisonniers, le seul endroit que Jack ait jamais connu. L’amour de Ma pour Jack la pousse à tout risquer pour offrir à son fils une chance de s’échapper et de découvrir l’extérieur, une aventure à laquelle il n’était pas préparé.

Le film adopte le point de vue de l’enfant, cachant pudiquement les scènes de viols puisque l'enfant de 5 ans dort dans l'armoire. Mais il se divise en deux parties inégales: d'abord le quotidien d’une mère et son fils entre les quatre murs d’une pièce exiguë munie d'un seul vasistas. Puis le retour dans la famille après 7 ans de captivité, avec une belle séquence d’évasion. La relation du père avec la jeune femme n'est pas creusée, celle de son beau-père, qui apprivoise son fils est plus touchante. Mais le film aligne des scènes mélodramatiques soutenues par de la musique et une voix off.

Le film aurait pu être aussi troublant que "Bad Boy Bubby" de Rolf de Heer ou aussi poétique que le "Mysterious Skin" de Gregg Araki, ce n'est pas le cas.