mercredi 3 avril 2013

Spring Breakers


Les Cahiers du Cinéma ont adoré et en ont fait leur couverture ("Korine se branche à merveille, et avec intelligence, sur l'humeur et la folie absurde de notre société de consommation."), Le Monde et les Inrockuptibles ont beaucoup aimé ("Korine filme cette débauche de formes et de couleurs avec une énergie folle, variant ses cadrages, balançant des décharges de montage en cut-up, bombardant les mots Spring Break comme un mantra. C'est du Godard boosté au Red Bull."). Cela a piqué ma curiosité.

Cela ressemble à un long clip très stylisé
dans ses cadrages/montages/couleurs, entre Larry Clark et Gus Van Sant pour cette peinture d'une adolescence perdue dans tous les excès.

La vacuité des situations est édifiante et cruelle. On se demande pourquoi ces gamines voudraient tant que ce Spring break ne s'arrête jamais, entre glauque et beaufitude.