dimanche 11 mars 2012


OSLO, 31 AOÛT

En fin de cure de désintoxication, Anders se rend à Oslo pour une journée, à l'occasion d'un entretien d'embauche. Il en profite pour renouer avec sa famille, ses amis, son ex partie à New York, tous perdus de vue. Entre un pote père de famille (qui a abandonné l'idée de bonheur conjugal) et un autre fêtard et dragueur, Anders cherche une raison de vivre, pense avoir laissé passer l'essentiel et qu'il est trop tard.
Une lutte intérieure s'engage en lui, entre un profond sentiment de gâchis face aux occasions manquées, et l'espoir d'une belle soirée et, peut-être, d'un nouveau départ...
Le film est librement adapté de "Feu Follet" de Drieu la Rochelle. Il évoque le passage d'une jeunesse insouciante à un âge adulte fait de compromis et de futilité.
Ce 31 août, Anders écoute et observe. Par exemple, des bribes de conversations à l'intérieur d'un café. Il est à la fois attiré par ces destins et les jugent dérisoires.
Entre discussions sur le sens de la vie et réalisation m'as-tu-vu et esthétisante, ce film norvégien de Joachim Trier hypnotise par son réalisme, le jeu juste de ses acteurs, sans misérabilisme.