lundi 27 septembre 2010


LE MARDI À MONOPRIX

Chaque mardi, Marie-Pierre s'occupe de son père qui reste assis dans son fauteuil, la regarde faire le ménage. Au Monoprix, il se moque d'elle en lui rappelant qu'elle s'appelait Jean-Pierre ou que l'on voit poindre sa barbe.
Le texte d'Emmanuel Darley n'a rien d'extraordinaire, il veut dénoncer l'exclusion, c'est plutôt un texte sur la singularité et la cruauté familiale. Jean-Claude Dreyfus est étonnant dans ce monologue, minaudant, cabotinant et troublant. Il est accompagné d'un violoncelliste au physique de minet.