mercredi 26 mai 2010


LA RONDE AU CARRÉ

Cette pièce du grec Dimitris Dimitriadis ausculte les relations dans le couple : domination, abnégation, superficialité, bestialité…
L'amour semble un éternel recommencement de rapports violents, "le changement n'est qu'une illusion" dit un personnage. En effet, les scènes entre les quatre couples se répètent de façon de plus en plus courte, pour arriver à une sorte de ballet caricatural où seul le désir primal semble subsister (deux homos se partagent la dépouille de leur amant). On ne voit pas de propos, d'analyse ou de thèse dans ces situations qui frôlent le feuilleton télé.
La mise en scène Giorgio Barberio Corsetti n'évite pas les effets grandiloquent et attendus du texte parfois un peu sexiste.