lundi 20 novembre 2006


SOIRÉE WE LOVE TRAX A LA VILLETTE

Le magazine musical «Trax» fêtait son 100ème numéro à la Cité des Sciences de la Villette samedi 18 novembre. Concoctée par les organisateurs des soirées We Love… (… Ellen Alien, Kompakt, Fantasy, Saucisson…), la soirée s’annonçait événement par son lieu : la Cité des Sciences, donc, et par le plateau d’artistes.
Mais à minuit, il fallait déjà pouvoir rentrer, car une émeute avait lieu devant les portes. Des gens semblaient attendre déjà depuis pas mal de temps au moment où je suis rentré. Le système des tickets codes barres, sur téléphone mobile ou à imprimer, était-il en cause ? Plus de ticket mais quand même 27,50 € la place !
À l’intérieur, on se croirait à un Salon de la Porte de Versailles comme le SIEL, tant la musique résonne. Hé oui, cet endroit n’est pas vraiment fait pour accueillir des concerts, en l’occurrence ceux de Art Brut puis des rappeurs de TTC. Prévu à minuit, leur show commence à 1h20. Le temps d’aller voir le live de Para One dans l’espace Condorcet, un peu plus adapté acoustiquement. Live techno assez classique mais péchu, tout comme celui plus rock dans l’esprit de Justice vs Erol Alkan, qui ne semblent plus vouloir quitter la scène.
Dans l’autre « salle », en haut de la Cité des Sciences, le baron allemand Rhythm & Sound fait fuir les danseurs avec son DJ set 100% reggae. Mais impossible de regagner l’autre salle, les vigiles bloquent l’entrée car la capacité de la salle est à son comble en matière de sécurité. Un peu plus tôt dans la soirée, ils avaient même fait descendre tous les escalators afin que personne ne puisse monter ! Super ambiance !
€Ajoutons que la bière était à 6 € et le mauvais champagne à 9 € la coupe. Des petits malins s’alimentaient aux distributeurs en libre service…
Vers 3h45, Agoria a fait bouger les danseurs avec un set techno efficace mais varié, alors que Superdiscount terminait dans l’autre salle un live puissant, techno brute adoucies de quelques samples vocaux. Avec tout ce retard, tous ces aller-retour et la fatigue, pas le temps de voir le live des Allemands de Modeselektor qui devait pourtant largement valoir le déplacement.

Bref, on se serait cru dans un immense aéroport, à faire la queue pour l’embarquement, mais le décollage n’a pas vraiment eu lieu…