Philippe Pareno @ Palais de Tokyo
Un immense écran blanc nous cueille, et fait de nous des ombres chinoises. Puis une image appelle au loin, sous la verrière, immense ; on s'en approche. Mais au fur et à mesure, le trouble gagne : au lieu de s'affirmer, la définition se brouille. De près, le film a perdu toute réalité. Composé de LED, l'écran se laisse traverser par les silhouettes. Une exposition, vraiment ? Plutôt « une chorégraphie des corps dans l'espace, une chorégraphie de l'attention, des regards, à travers le son et la lumière. Une mécanique est à l'œuvre, et force les corps à bouger ».
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