
Le botaniste Francis Hallé explique : « Quand j'ai commencé, en 1960, il y avait pléthore de forêts tropicales primaires. On aurait fait rigoler n'importe qui en annonçant leur extinction cinquante ans plus tard. La déforestation est allée très vite, le temps d'une vie, en l'occurrence la mienne. » Assis au milieu de branches, à 70 m du sol, Francis Hallé contemple la forêt, la dessine, pour mieux signifier l'absence de danger et le calme des forêts. Primaires, secondaires ou tropicales, on n'en saisit pas vraiment les différences. Les images de synthèse figurent la croissance des arbres, qui aurait été trop longue à filmer.
On découvre les ruses des arbres : émettre des odeurs pour communiquer un danger, se charger de toxines pour dissuader un prédateur ou imiter des œufs de fourmis pour les attirer afin d'éloigner les chenilles.
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