mardi 5 février 2013

Django Unchained


Dans le sud des États-Unis, deux ans avant la guerre de Sécession, le Dr King Schultz, un chasseur de primes allemand, fait l’acquisition de Django, un esclave qui peut l’aider à traquer les frères Brittle.

« Mon nom est Django, D-J-A-N-G-O, le D est muet. » On se croirait dans un James Bond avec un héros invincible, qui se sort des situations les plus désespérées grâce à d'improbables coups de théâtre. Son ascendance sur le chasseur de primes comme sa rapidité digne de Lucky Luke sont assez invraisemblables. Le film est un peu long, notamment toute cette négociation avec di Caprio pour racheter la femme de Django sous couvert d’acheter un lutteur. Tarantino s’est dit fasciné par le film de Sergio Corbucci, le western ultime « car, jamais jusqu’alors, on avait vu tant de violence, de brutalité, d’irréalité aussi parfois. » Ici aussi le sang gicle à deux mètres de hauteur, les têtes explosent… Tarantino décrit surtout l’Amérique de 1858, où les noirs sont traités pire que des chiens, où la loi du plus fort est la règle.
À mettre en écho du Lincoln de Spielberg, qui se déroule quelques années après.