Django Unchained
Dans le sud des
États-Unis, deux ans avant la guerre de Sécession, le Dr King Schultz, un
chasseur de primes allemand, fait l’acquisition de Django, un esclave qui peut
l’aider à traquer les frères Brittle.
« Mon nom est
Django, D-J-A-N-G-O, le D est muet. » On se croirait dans un James Bond
avec un héros invincible, qui se sort des situations les plus désespérées grâce
à d'improbables coups de théâtre. Son ascendance sur le chasseur de primes
comme sa rapidité digne de Lucky Luke sont assez invraisemblables. Le film est
un peu long, notamment toute cette négociation avec di Caprio pour racheter la
femme de Django sous couvert d’acheter un lutteur. Tarantino s’est dit fasciné
par le film de Sergio Corbucci, le western ultime « car, jamais
jusqu’alors, on avait vu tant de violence, de brutalité, d’irréalité aussi
parfois. » Ici aussi le sang gicle à deux mètres de hauteur, les têtes
explosent… Tarantino décrit surtout l’Amérique de 1858, où les noirs sont
traités pire que des chiens, où la loi du plus fort est la règle.
À
mettre en écho du Lincoln de Spielberg, qui se déroule quelques années après.
0 Comments:
Enregistrer un commentaire
<< Home