jeudi 8 mai 2008

CASANOVA 70

Alexandre (Mastroianni), officier de l'OTAN et sempiternel séducteur, est accusé d'impuissance par l'une de ses maitresses. Sur les conseils de son psychiatre (obsédé par la taille des crayons), il se marie avec une jeune vierge rangée. Mais il ne peut resister longtemps à la tentation et provoque un scandale dans sa belle famille. Des lors, ses instincts de Casanova ne lui causeront que des ennuis : il recherche la mise en danger permanente.
Comédie très réussie de Mario Monicelli (1965), pleine de bons mots et de péripéties. L'officier en prend pour son grade de Casanova un peu minable. Les scènes avec les frères siciliens, tous avec un couteau dans le dos, est impayable (il se fait passer pour un médecin à qui ils demandent de vérifier la virginité de leur soeur...), tout comme celle avec le mari collectionneur, qui tente de l'assassiner avec une boule de pierre censée tomber sur l'officier en claquant la porte (est-ce clair ?). Monicelli manie sans cesse le 1er et le 2d degré (comme cette scène où les dux jeunes époux nourissent des colombes blanches) et créé une galerie de personnages tous très drôle (la pédicure-pute, la dompteuse de lions...).