vendredi 11 mai 2007


DE KEERSMAKER AU THÉÂTRE DE LA VILLE

Avec l’un des quatuors à cordes de Béla Bartók, la Grande Fugue de Beethoven et la Nuit transfigurée de Schönberg, la chorégraphe de Rosas reprend trois pièces emblématiques de sa carrière. Anne Teresa De Keersmaeker est une chorégraphe dont la réputation n'est plus à faire. Pourtant, ses deux premières pièces, si elles ne manquent pas de mouvement et de souffle, ne touchent pas par l'émotion, elles manquent également de narration. Quatre femmes vêtues de jupes noires jouent à s'affronter en faisant des pas de danse, puis arrivent hommes et femmes en costume, qui se frôlent sans se toucher, pour mieux tomber au sol en chutes roulées.
La troisième pièce (photo) est plus émouvante. Dans une forêt de l'inconscient collectif, des couples se cherchent et s'apprivoisent, produisant les fragments d'un discours amoureux.