lundi 11 décembre 2006



EXPOS PHOTOS

La Fondation Henri Cartier-Bresson expose jusqu'au 23 décembre le scrapbook d'HCB. Un recueil de près de 300 photos que le photographe avait constitué pour le MoMA. Le musée new-yorkais, pensant qu'Henri Cartier-Bresson avait disparu en 1943 pendant la guerre, préparait une rétrospective posthume. Mais le photographe, prisonnier des Allemands, s'échappa, retrouva son Leica qu'il avait enterré dans la forêt des Vosges et gagna les États-Unis pour élaborer cette rétrospective.
Les clichés sont nombreux, très variés (Mexique, Espagne, Italie, France, la Gare saint-Lazare ci-dessus…), mais présentés dans leur format d'origine, c'est-à-dire 10x13 cm !


Autre expo à la BNF Richelieu, "Les photographes humanistes", ce courant d'après-guerre est sous-tendu par une volonté de « donner à voir (…) l’infiniment humain » selon Soupault. Héritiers de HCB, ils ont pour nom Ronis, Capa, Doisneau, mais aussi une foule d'artistes moins connus que cette exposition révèle.

Extrait du catalogue : "La plupart des photographes humanistes partagent la profession de reporters-illustrateurs ou de « photographes polygraphes », comme se plaît à les nommer Willy Ronis. Une presse abondante, née dans l’enthousiasme de la Libération, leur fournit des commandes dans des domaines très divers. Indépendants (Marcel Bovis, Jean Lattes ou Lucien Lorelle), organisés au sein d’agence (l’ADEP, Rapho ou Magnum), ou encore salariés de magazines (Izis pour Paris-Match, Edouard Boubat pour Réalités ou Jean-Louis Swiners pour Terre d’Images), ils nourrissent le paysage visuel des Français et comblent leur soif d’images. Nombre d’entre eux illustrent également des affiches touristiques, des documents pédagogiques, des calendriers ou des agendas, en réponse à des commandes du Commissariat au tourisme, de la Documentation française, de multiples organismes en charge de la reconstruction du pays, d’associations ou d’entreprises privées et publiques."