mercredi 6 décembre 2006


CAUBÈRE, 3ÈME ÉPISODE

Ferdinand a passé son bac en mai 68, il intègre le cours Molière à Aix, pour apprendre le théâtre. Premier cours avec Marlène, qui a fait un stage avec un disciple du grand metteur en scène russe Grotesky. Elle s'oppose à Micheline, une autre professeur, plus classique. Et c'est parti pour les exercices d'expression corporelle: on cherche le Son en soi, on se masse mutuellement, on se détend en imaginant être une vague… Tout cela est propice aux débordements et aux éxagérations. Caubère tourne tout cela en ridicule. Ferdinand tremble comme une feuille à l'idée de dire son texte, "le Pont Mirabeau".
Claudine, la mère, est là depuis le début et commente ce qu'elle voit à destination de Madame Colomer et du public, dans une mise en abîme ("Heureusement que je ne suis plus là pour voir ça ! Je me comprends."). Une mère haute en couleurs, drôle et émouvante, aimante, décalée, parfois maladroite… une mère qui revit chaque fois grâce à son fils, Ferdinand, et dont le souvenir se perpétuera avec une étonnante familiarité dans l'esprit de chacun des spectateurs. Sa pièce est une vraie déclaration d'amour à sa mère.