EUROCKÉENNES 2006 : LES DAFT PUNK EN LIVE !
C'était l'événement de ces Eurockéennes, puisque le duo français ne fait une tournée mondiale que de 9 dates, la première depuis 1998. La tournée est passée par Coachella aux États-Unis, Belfort donc, puis Barcelone et Madrid, Pukkelpop en Belgique, Global Gathering en Angleterre et deux dates au Japon)
Samedi 1er juillet à 2h30 du matin, 30000 personnes attendent les deux robots. Les cinq notes du film "Rencontres du Troisième Type" résonnent, histoire de faire monter la pression et l'excitation, dans une ambiance assez surréaliste.
Les deux robots androïdes apparaissent au sommet d'une pyramide entrouverte. Une grille de formes triangulaires occupe toute la façade de la scène, elle s'illumine au rythmes des premières mesures de guitare électrique de "Robot Rock".
Je me demande quand même si Thomas Bangalter et Guy-Manuel de Homem Christo sont bien sous ces costumes et casques de robots. Comment peuvent-ils manier leurs machines et communiquer entre eux ? J’ai aperçu leur manager, Pedro Winter, quelques heures avant au concert des Strokes, et Thomas a été aperçu en compagnie de Romain Duris.
Le spectacle est visuellement impressionnant, toute la scène et la pyramide s'allument au tempo de la techno des Daft Punk, à la la façon du film des années 70 "Tron".
Pour le titre "Technologic", les voix de robot sont accompagnées des mots sur écran géant : "Touch it. Bring it…" etc. Le spectacle visuel et les deux robots rappellent immanquablement les concerts des pionniers Kraftwerk.
"Television Rules the Nation" est mixé avec "Around the World". Nous abandonnons le troisième et décevant troisième album, « Human After All » pour les deux premiers, « Homework » et « Discovery ».
Le show lumineux change, dans une esthétique proche de "Matrix", avec des gouttes vertes de lumière qui dégringolent, au son des cloches de « Aerodynamic » et de « One More Time », qui provoque l’enthousiasme général.
C’est une sorte de bootleg géant, dans lequel les rythmiques chaloupées de cet obscur et génial remix de Gabrielle (« Forget About The World ») précèdent le boum-boum violent de « Rollin’& Scartchin’ ». C’est une véritable recréation en live de tous les titres qui ont fait la carrière des Daft Punk, jusqu’au premier tube. Après quelques secondes de silence et toutes les lumières éteintes, les premières notes de « Da Funk » retentissent.
« Superheroes », « Human After All », « Rock’n’Roll » se succèdent, tandis que des images de visages humains défilent à toute vitesse sur la pyramide…
Les deux robots saluent la foule, en levant la main, index et auriculaire tendus comme le font les amateurs de hard-rock. Nos deux extra-terrestres nous ont transporté dans une autre dimension de la techno. Une techno sans concession, festive et rassembleuse, qui donnait des allures d’expérience religieuse et surnaturelle à ce live exceptionnel. Le mythe des Daft Punk n’est pas prêt de s’éteindre.
C'était l'événement de ces Eurockéennes, puisque le duo français ne fait une tournée mondiale que de 9 dates, la première depuis 1998. La tournée est passée par Coachella aux États-Unis, Belfort donc, puis Barcelone et Madrid, Pukkelpop en Belgique, Global Gathering en Angleterre et deux dates au Japon)
Samedi 1er juillet à 2h30 du matin, 30000 personnes attendent les deux robots. Les cinq notes du film "Rencontres du Troisième Type" résonnent, histoire de faire monter la pression et l'excitation, dans une ambiance assez surréaliste.
Les deux robots androïdes apparaissent au sommet d'une pyramide entrouverte. Une grille de formes triangulaires occupe toute la façade de la scène, elle s'illumine au rythmes des premières mesures de guitare électrique de "Robot Rock".
Je me demande quand même si Thomas Bangalter et Guy-Manuel de Homem Christo sont bien sous ces costumes et casques de robots. Comment peuvent-ils manier leurs machines et communiquer entre eux ? J’ai aperçu leur manager, Pedro Winter, quelques heures avant au concert des Strokes, et Thomas a été aperçu en compagnie de Romain Duris.
Le spectacle est visuellement impressionnant, toute la scène et la pyramide s'allument au tempo de la techno des Daft Punk, à la la façon du film des années 70 "Tron".
Pour le titre "Technologic", les voix de robot sont accompagnées des mots sur écran géant : "Touch it. Bring it…" etc. Le spectacle visuel et les deux robots rappellent immanquablement les concerts des pionniers Kraftwerk.
"Television Rules the Nation" est mixé avec "Around the World". Nous abandonnons le troisième et décevant troisième album, « Human After All » pour les deux premiers, « Homework » et « Discovery ».
Le show lumineux change, dans une esthétique proche de "Matrix", avec des gouttes vertes de lumière qui dégringolent, au son des cloches de « Aerodynamic » et de « One More Time », qui provoque l’enthousiasme général.
C’est une sorte de bootleg géant, dans lequel les rythmiques chaloupées de cet obscur et génial remix de Gabrielle (« Forget About The World ») précèdent le boum-boum violent de « Rollin’& Scartchin’ ». C’est une véritable recréation en live de tous les titres qui ont fait la carrière des Daft Punk, jusqu’au premier tube. Après quelques secondes de silence et toutes les lumières éteintes, les premières notes de « Da Funk » retentissent.
« Superheroes », « Human After All », « Rock’n’Roll » se succèdent, tandis que des images de visages humains défilent à toute vitesse sur la pyramide…
Les deux robots saluent la foule, en levant la main, index et auriculaire tendus comme le font les amateurs de hard-rock. Nos deux extra-terrestres nous ont transporté dans une autre dimension de la techno. Une techno sans concession, festive et rassembleuse, qui donnait des allures d’expérience religieuse et surnaturelle à ce live exceptionnel. Le mythe des Daft Punk n’est pas prêt de s’éteindre.
0 Comments:
Enregistrer un commentaire
<< Home