Eden
Sueno Latino, Tony Humpries, Masters at Work, Frankie Knuckles, Daft Punk… c'est toute la bande-son des années 90, vraiment ma bande-son, de l'époque des raves, de Patrick Rognant sur Radio FG, du magasin Rough Trade et du fanzine Eden. Une BOF très garage, qui évacue la techno ou la jungle. Tout cela remue plein de souvenirs extatiques…
Les années French touch sont bien décrites, même si l'on ne perçoit pas trop la réalité des raves ou celle du succès des Français à l'étranger. Les Daft Punk sont un peu la figure tutélaire de ce groupe de jeunes gens, entre le journaliste de Nova David Blot (Macaigne), le dessinateur D. Brun-Lambert ou Greg Gauthier et Sven Love… Tous ont changé de nom dans le film, comme le Queen devenu le King pour les soirées Cheers et Respect. Le public y chante à tue-tête le magnifique "Promised Land" de Joe Smooth.
Sven Love tisse son autobiographie, sans doute en grossissant le trait, mais sans concession quant à l'addiction à la cocaïne de son personnage ou à son manque de clairvoyance par rapport aux femmes et à l'argent.
Pourtant, on s'attache assez peu au destin des personnages, même après le suicide du dessinateur (Paul pleure), ou quand Julie part vivre à New York ou Louise faire des gamins, pendant qu'il enchaîne soirées et rails de coke. Il se réveille avec une sérieuse gueule de bois : ses soirées déclinent, il est endetté et doit faire des jobs alimentaires… Il passe même par la case Club Med à Marrakech, jouant du Martin Solveig. Mais ce microcosme parisien ne nous touche pas trop avec son côté gust-liste, jet-set et monde de la nuit déconnecté.
Les lendemains de fêtes sont cruels, les raves n'étaient qu'un rêve. Paul, désenchanté, qui a laissé partir ceux qu'il aime, ne se sauvera de la triste réalité que grâce à la poésie, rencontrée au cours d'un atelier d'écriture. Le DJ, qui a fait danser les foules, finit tout seul. On ressort de ce film avec le cafard.
Les années French touch sont bien décrites, même si l'on ne perçoit pas trop la réalité des raves ou celle du succès des Français à l'étranger. Les Daft Punk sont un peu la figure tutélaire de ce groupe de jeunes gens, entre le journaliste de Nova David Blot (Macaigne), le dessinateur D. Brun-Lambert ou Greg Gauthier et Sven Love… Tous ont changé de nom dans le film, comme le Queen devenu le King pour les soirées Cheers et Respect. Le public y chante à tue-tête le magnifique "Promised Land" de Joe Smooth.
Sven Love tisse son autobiographie, sans doute en grossissant le trait, mais sans concession quant à l'addiction à la cocaïne de son personnage ou à son manque de clairvoyance par rapport aux femmes et à l'argent.
Pourtant, on s'attache assez peu au destin des personnages, même après le suicide du dessinateur (Paul pleure), ou quand Julie part vivre à New York ou Louise faire des gamins, pendant qu'il enchaîne soirées et rails de coke. Il se réveille avec une sérieuse gueule de bois : ses soirées déclinent, il est endetté et doit faire des jobs alimentaires… Il passe même par la case Club Med à Marrakech, jouant du Martin Solveig. Mais ce microcosme parisien ne nous touche pas trop avec son côté gust-liste, jet-set et monde de la nuit déconnecté.
Les lendemains de fêtes sont cruels, les raves n'étaient qu'un rêve. Paul, désenchanté, qui a laissé partir ceux qu'il aime, ne se sauvera de la triste réalité que grâce à la poésie, rencontrée au cours d'un atelier d'écriture. Le DJ, qui a fait danser les foules, finit tout seul. On ressort de ce film avec le cafard.
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